Tour de la Pelote

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Tour de la Pelote
La Tour de la Pelote et la confluence du Doubs et du ruisseau de la Mouillère.
Présentation
Type
Tour (fortification)
Destination initiale
Militaire défensif
Destination actuelle
Tourisme culturel
Style
Architecte
Matériau
Pierre de taille calcaire
Construction
1475
Commanditaire
État bourguignon
Propriétaire
Besançon
Patrimonialité
Logo monument historique Classé MH (1942)
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2008, Réseau des sites majeurs de Vauban) (avec la citadelle de Besançon)
Localisation
Pays
Drapeau de la France France
Département
Doubs
Commune
Adresse
Quai de Strasbourg
Accès et transport
Autobus
BUSL3 L4 L5 L6 8 11 12 
Coordonnées
47° 14′ 34″ N, 6° 01′ 27″ E
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Géolocalisation sur la carte : Besançon
(Voir situation sur carte : Besançon)
Géolocalisation sur la carte : centre-ville de Besançon
(Voir situation sur carte : centre-ville de Besançon)

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La tour de la Pelote (ou Pelotte) est une des nombreuses tours de fortification médiévales des XVe siècle et XVIIe siècle, de la place fortifiée de Besançon, au bord du Doubs, et du centre historique La Boucle de Besançon, dans le Doubs en Bourgogne-Franche-Comté. Elle est classée aux monuments historiques depuis le [1], et inscrite depuis 2008, avec la citadelle de Besançon, au Patrimoine mondial de l'UNESCO, en tant que réseau des sites majeurs de Vauban.

Historique

En 1475, sous le règne du duc Charles le Téméraire (1433-1477), souverain de l'État bourguignon, cette tour est construite au pied du bastion de Battant, à l'endroit où le ruisseau de la Mouillère se jette dans le Doubs. Le nom de cette tour proviendrait de Pierre Pillot, seigneur de Chenecey, et cogouverneur de Besançon, à qui le terrain de construction de l'édifice a été acheté, pour la construction de cet édifice.

  • Vue depuis les bords de La Boucle du Doubs
    Vue depuis les bords de La Boucle du Doubs
  • Vue depuis le Doubs
    Vue depuis le Doubs

Au XVIe siècle elle est modifiée sous le règne de l'empereur germanique Charles Quint (1500-1558), qui fait considérablement fortifier Besançon (et le Château de Dole, capitale du comté de Bourgogne d'alors...) pour en faire des places militaires fortes de défense des frontières de son Saint-Empire romain germanique[2]. Le comté de Bourgogne et Besançon sont alors une des portes de son empire vers la France, qu'il symbolise par les deux colonnes d'Hercule et par son aigle impérial des armoiries de Besançon.

Au XVIIe siècle à la suite de la reconquête de la Franche-Comté par le roi Louis XIV (guerre de Hollande), elle est intégrée, moyennant d'importantes modifications[3], avec le bastion Battant, le Fort Griffon, et la tour de Montmart voisins..., à l'important dispositif de remparts avancés de la citadelle de Besançon, construite par Vauban, architecte militaire du roi et maréchal de France.

À partir des années 1980, elle héberge durant une vingtaine d'années le restaurant « La tour de le Pelote »[4] avec décor et menu de cuisine franc-comtoise inspirés du monde médiéval, et personnel de service habillé en costume d'époque.

Dans la nuit du 10 au , elle est gravement détruite par un incendie accidentel qui n'épargne que les murs d'enceinte[5],[6]. Des fouilles archéologiques, puis d'importants et longs travaux de restauration, sont entrepris de 2016 à 2018, par la municipalité, la direction régionale des Affaires culturelles (DRAC) et les monuments historiques, pour reconstruire ce monument à l'identique[7], avec entre autres charpente et toit en carène en chêne (ou « coque de bateau renversée »)[8] et tuiles plates, pour un coût annoncé d' environ 1,5 million €[9].

Ce monument municipal, voisin de du parc des Glacis et de sa tour de Montmart, sera dédié au tourisme municipal, ainsi qu'à des expositions temporaires.

Notes et références

  1. Notice no PA00101612, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « Tour de la Pelote sera restaurée en 2016 », sur patrimoine.bourgognefranchecomte.fr (consulté le )
  3. Robert Dutriez, Besançon, ville fortifiée : De Vauban à Séré de Rivières, Besançon, Cêtre, , 291 p. (ISBN 2-901040-20-9), p. 216.
  4. Renouvellement du bail du restaurant de la tour de la pelote
  5. Besançon: la tour de la Pelote ravagée par un incendie, 11 décembre 2013, France 3 Franche-Comté (Consulté le 11 décembre 2013)
  6. Besançon : Le restaurant de la tour de la Pelote part en fumée 11 décembre 2013, site de l'Est républicain (Consulté le 11 décembre 2013)
  7. « Restauration de la Tour de la Pelote : Besançon primée », sur www.macommune.info (consulté le )
  8. « La charpente de la tour de la pelote reconstruite à l’identique », sur www.leboisinternational.com (consulté le )
  9. « Besançon : la tour de la Pelote sera restaurée en 2016 », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Tour de la Pelote, sur Wikimedia Commons

Liens externes

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
  • [vidéo] Visite virtuelle de la Tour de la Pelote sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté sur YouTube
v · m
Patrimoine mondial de l'UNESCO
12 sites construits ou modifiés par Vauban sont concernés :
Arras (Pas-de-Calais) Citadelle
Besançon (Doubs) Citadelle, enceinte urbaine et fort Griffon
Blaye-Cussac-Fort-Médoc (Gironde) Citadelle, enceinte urbaine, fort Paté et fort Médoc
Briançon (Hautes-Alpes) Enceinte urbaine, redoute des Salettes, fort des Trois-Têtes, fort du Randouillet, ouvrage de la communication Y et le pont d'Asfeld
Camaret-sur-Mer (Finistère) Tour dorée
Longwy (Meurthe-et-Moselle) Ville neuve
Mont-Dauphin (Hautes-Alpes) Place forte
Mont-Louis (Pyrénées-Orientales) Citadelle et enceinte
Neuf-Brisach (Haut-Rhin) Ville neuve
Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime) Enceinte et citadelle
Saint-Vaast-la-Hougue/Île Tatihou (Manche) Tours observatoires
Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales) Enceinte, le fort Libéria et grotte dite « Cova Bastera »
v · m
Patrimoine religieux
Patrimoine militaire
Patrimoine civil
Musées
Autres
Patrimoine culturel
Gastronomie
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