Socarenam

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Socarenam
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Boulogne-sur-MerVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Construction de navires et de structures flottantes (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits PatrouilleurVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 250 ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN 621750256[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web socarenam.comVoir et modifier les données sur Wikidata
modifier - modifier le code - voir Wikidata 

La Société calaisienne de réparation navale et mécanique, plus connue comme la Socarenam, est une société française de construction navale, présente dans plusieurs ports du Nord et de l'Ouest de la France. Le siège de la Socarenam est basé à Boulogne-sur-Mer.

Historique

Créé en 1961, le chantier était basé à Calais à l'origine. Son activité première était l'entretien des navires de commerce de la société navale caennaise qui a fondé la Socarenam. En 1969, un second site s'installe à Boulogne-sur-Mer, à la place des chantiers Baheux qui construisaient des navires de pêche en acier au début du XXe siècle. En 1973, la Socarenam implante un troisième atelier à Dunkerque.

La société navale caennaise qui dirige la Socarenam depuis ses débuts décide de vendre ses filiales en 1989. Les employés organisés au sein d'une reprise d'entreprise rachètent leur chantier qui appartient depuis à 100 % à Socalliance.

Implantations

La Socarenam est présente[3]  :

  • Boulogne-sur-Mer : construction navale, aujourd'hui le principal site
  • Calais : chaudronnerie off-shore
  • Dunkerque : maintenance industrielle
  • Saint-Malo : construction navale de grandes unités
  • Étaples : construction navale de petites unités et menuiserie

Savoir-faire

Fort d'une équipe de 250 personnes[3] regroupant des ouvriers qualifiés, des techniciens spécialisés et des ingénieurs, le chantier est agréé par différents organismes de contrôle reconnus au sein de la marine marchande tels que le Bureau Veritas.

L'entreprise est certifiée ISO 9001 version 2008.

Construction navale

Navire de pêche

Le chantier construit des navires de pêche de 17 à 40 mètres tel que des trémailleurs, des chalutiers pêche en arrière et des chalutiers à tangon.

Navire spéciaux, de servitudes civils et militaires

Le chantier a construit des navires allant de 16 à 75 mètres. Les deux plus gros navires sortis du chantier sont les MPSV Enterprise et Supporter du groupe Bourbon dont les coques ont été réalisées en Pologne.

Quelques réalisations:

  • Ponton grue automoteur.
  • Navires multifonctions assistance de drague.
  • Yacht charteur.
  • Baliseurs océanique.
  • Bac à passagers.
  • Navires de recherches scientifiques.
Navire militaire

La Socarenam a reçu le prix spécial aux trophées de la qualité de la direction générale de l'Armement, avec la réalisation pour le compte de la Marine nationale française de nombreux bâtiments de servitude et d'instruction dont :

Concernant les bâtiments de combat, deux patrouilleurs légers guyanais de la Classe La Confiance sont commandés fin 2014, auquel s'est ajouté un troisième (La Combattante) fin 2018[6]. Le , Emmanuel Macron annonce que le ministère des Armées a passé officiellement commande de six patrouilleurs Outre-Mer au chantier naval Socarenam de Boulogne-sur-Mer[7],[8],[9].

En , les gardes côtes polonais font l'acquisition d'un patrouilleur hauturier Socarenam pour 22 millions d'euros[10].

L'entreprise a également construit les patrouilleurs belges P901 Castor et P902 Pollux.

Réparation navale et transformation de navire

Différents travaux de carénage sont possibles via un slipway, chariot cavalier pour bateau… ainsi que tous les travaux d'escale de cargo.

Notes et références

  1. a b et c Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « https://www.lindustrie-recrute.fr/entreprise/8352/ »
  3. a et b Romain Douchin, « La Socarenam fait avec les moyens du bord, mais jusqu'à quand ? », La Voix du Nord, 9 mai 2017.
  4. Laurent Lagneau, « Direction générale de l'Armement commande deux nouvelles vedettes pour la marine et la gendarmerie », opex360.com, 22 janvier 2018.
  5. Laurent Lagneau, « La DGA a commandé trois Vedettes côtières de surveillance maritime à Socarenam », opex360.com, 24 février 2020.
  6. Phillipe Chapleau, « Patrouilleurs légers guyanais: la Socarenam décroche le marché », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  7. Laurent Lagneau, « Le ministère des Armées a commandé les six patrouilleurs outre-Mer promis à la Marine nationale », opex360.com, 4 novembre 2019.
  8. « La Socarenam va construire six patrouilleurs d’outre-mer », Le Marin, 3 novembre 2019.
  9. « Socarenam va construire les six nouveaux patrouilleurs Outre-mer », La Tribune, 4 novembre 2019.
  10. « Socarenam va construire un patrouilleur pour les garde-côtes polonais », sur La Tribune (consulté le )

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • SOCARENAM, sur Wikimedia Commons

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressource relative aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • SIREN
  • icône décorative Portail des entreprises
  • icône décorative Portail du monde maritime
  • icône décorative Portail de Boulogne-sur-Mer