Roger de Collerye

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Roger de Collerye
Biographie
Naissance
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Activités
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Roger de Collerye, dit Roger Bontemps (1468-1536) fut un prêtre et secrétaire de l'évêque d'Auxerre.

Biographie

Probablement né à Paris, il y obtient le grade de bachelier en décret. En 1494, il est secrétaire de Jean III Baillet, évêque d'Auxerre[1]. Les historiographes le présentent comme un homme de l'humeur la plus joviale, et il aurait présidé à Auxerre une société facétieuse dont le chef prenait le titre d'abbé des fous[1]. De même que son « nom de guerre » Roger Bontemps, cette présentation repose sur une vision extrêmement romancée.

Collerye est l'auteur d'un certain nombre de pièces dramatiques (une « satyre », trois dialogues et trois monologues - dont le bien obscène Sermon pour une nopce pour un prédicateur déguisé en femme), d'épîtres, de complaintes, de rondeaux, de ballades, d'epithetons ou dictions et d'épitaphes. Pierre Grognet le cite parmi les « bons facteurs ».

Ses textes ont été réunis pour la première fois en 1536 et réimprimés en 1856 par Charles d'Héricault; Frédéric Lachèvre a identifié une série de poèmes non recueillis dans l'édition de 1536 ni dans celle de 1856. En 1997, Sylvie Lécuyer a publié l'édition sans doute définitive de l'œuvre intégrale de Roger de Collerye; le Sermon pour une Nopce se lit aussi dans le recueil de sermons joyeux de Jelle Koopmans.

Edition des œuvres

  • Les Œuvres de maistre Roger de Collerye, Paris, Pierre Roffet, 1536 [1]
  • Œuvres de Roger de Collerye : nouvelle édition, éd. Charles d'Héricault, Paris, P. Jannet, 1855 (« Bibliothèque elzévirienne », 17)
  • Frédéric Lachèvre, Roger de Colllerye et ses poésies dolentes, grivoises et satiriques, Paris, Clavreuil, 1942 [2]
  • Roger de Collerye, Complainctes, ballades et rondeaux, éd. Jean-Raymond Gosselin, thèse de doctorat Stanford University, 1969
  • Sylvie Lécuyer, Roger de Collerye, un héritier de Villon, Paris, H. Champion, 1997

Postérité

L'expression « roger-bontemps » est passée dans la langue française pour désigner une personne de belle humeur, un joyeux drille.

Roger Bontemps, ou la Fête des Foux, vaudeville en un acte, par Henri Dupin et Antoine-Pierre-Charles Favart, créé le 27 mars 1809 au Théâtre du Vaudeville.

Roger Bontemps, marche, pour orchestre, avec piano conducteur (1924) de Vladimir Dyck.

Notes et références

  1. a et b Allem, p. 139.

Bibliographie

  • [3] Roger-bontemps dans le Littré
  • Maurice Allem, Anthologie poétique française : XVIe siècle, t. I, Paris, Garnier-Flammarion, , 383 p. (Anthologie poétique française, XVIe siècle sur Google Livres)
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Roger de Collerye » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
  • Sylvia Lécuyer, Roger de Collerye. Un héritier de Villon, Paris, Champion, 1997
  • Recueil de sermons joyeux. Edition critique par Jelle Koopmans, Genève, Droz, 1988 no. 21 (Sermon pour une nopce)
  • Kilien Stengel, Poètes du vin, poètes divins, préface de Jean-Robert Pitte, Paris, collection Ecriture, Éditions de l'Archipel 2012, 280p.
  • Le Monologue du Résolu.
  • Sermon pour une nopce.
  • Satyre pour les habitans d’Ausserre.
  • Dyalogue pour jeunes enfans.

Liens externes

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