Raoul Anglès

Cet article est une ébauche concernant un homme politique français et les Alpes-de-Haute-Provence.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Anglès (homonymie).

Raoul Anglès
Fonctions
Député 1914-1924
Gouvernement Troisième République
Groupe politique PRS
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 79 ans)
Résidence Basses-Alpes
modifier Consultez la documentation du modèle

Raoul Anglès est un homme politique français né le à Fontainebleau (Seine-et-Marne) et décédé le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Biographie

Fils d'un notable républicain, conseiller général de Noyers-sur-Jabron, il poursuit des études particulièrement brillantes, étant lauréat à seize ans du Concours général (épreuve de version grecque) lors de sa scolarité au lycée Thiers[1], puis passant par l'École normale supérieure avant d'être, en 1911, major de l'agrégation de langues vivantes.

Il devient alors journaliste, au sein du quotidien Le Radical, dont il est le rédacteur en chef dès 1912.

Deux ans plus tard, il est élu député radical-socialiste des Basses-Alpes dès le premier tour, dans la circonscription de Sisteron, quelques semaines avant d'entrer au conseil général du département, seul candidat dans le canton de Volonne.

Officier pendant la Première Guerre mondiale, pilote de chasse, il s'illustre suffisamment pour en sortir décoré de la Légion d'honneur.

En 1917, il est à l'origine de la convocation de la Chambre en comité secret qui se conclut par la démission d'Aristide Briand.

Réélu député en 1919, en tête d'une liste de concentration républicaine, il est un parlementaire assez actif, même après son élection à la présidence du conseil général des Basses-Alpes en 1920.

Mais, battu dans son canton lors du renouvellement de 1922, il ne se représente pas aux législatives de 1924.

Il se consacre alors entièrement à son métier de journaliste. Il écrit dans l'entre-deux-guerres pour Paris-Soir, Le Matin, Le Figaro, et après guerre dans des journaux moins prestigieux, comme L'Ordre ou Ce Matin.

Il ne se désintéresse pas complètement de la politique, cependant : en 1940, il est membre du cabinet de Paul Reynaud, avant de participer activement à la Résistance.

De 1953 à 1959, puis de nouveau entre 1962 et 1965, il est aussi maire de Reillanne, dont il oriente l'activité vers le tourisme.

Notes et références

  1. « Prix décernés par l'Association dans les lycées et collèges. Année 1903. », Revue des Études Grecques, vol. 16, no 72,‎ , p. 71–71 (lire en ligne, consulté le )

Sources

  • « Raoul Anglès », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Base Sycomore
  • Fiche matricule : Archives de Paris
  • Dossier de Légion d'honneur : Base Leonore
  • icône décorative Portail des Alpes-de-Haute-Provence
  • icône décorative Portail de la politique française