Qasr el-Heir el-Gharbi
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Ne doit pas être confondu avec Qasr el-Heir ech-Charqi.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/56/Alheeralgharbi.jpg/260px-Alheeralgharbi.jpg)
Pays | ![]() ![]() |
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Gouvernorat | Gouvernorat de Homs |
Coordonnées | 34° 22′ 28″ N, 37° 36′ 21″ E ![]() |
![Carte](https://maps.wikimedia.org/img/osm-intl,7,34.37444,37.60583,280x280.png?lang=fr&domain=fr.wikipedia.org&title=Qasr_el-Heir_el-Gharbi&revid=209949993&groups=_61d3d7d1eba948a5fd85dce20906774474d8fd17)
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Qasr el-Heir el-Gharbi (en arabe : قصر الحير الغربي, signifiant « château du réservoir de l'ouest ») est un château omeyyade de Syrie, à 60 km de Palmyre vers l'ouest, en ligne droite[1], construit entre 724 et 727, à la demande du calife omeyyade, Hisham Ibn Abd-al-Malik[2].
Histoire
Le château, palais rural comprenant un impressionnant système d’irrigation se situe dans un espace propice au contrôle routier, mais surtout aux cultures[2].
On considère souvent qu’il est apparenté avec le site de Qasr al-Hayr al-Sharqi. Architecturalement, le palais se compose d’un bâtiment carré avec une cour au centre[2]. Des tours d’angle sont présentes à tous les coins, à l’exception du coin nord-est. A la place, on y retrouve une tour rectangulaire, vestige d’un monastère byzantin datant du VIe siècle de notre ère[3].
Le château est l’exemple parfait pour illustrer l’idée d’adaptation dans l’art islamique[4]. En effet, certaines formes anciennes, d’inspiration sassanide, se retrouvent dans l’architecture du château omeyyade. On retrouve également des structures en stuc. Celles-ci se sont effondrées, mais les campagnes de fouilles, dont celle de 1936 ont permis de les reconstituer[2]. Elles sont aujourd’hui installées à l’entrée du Musée national de Damas.
En 1936, Daniel Schlumberger, archéologue français, découvrit au château une borne[1], érigée sous Hadrien ou l'un de ses successeurs[5] et portant l'inscription ci-après reproduite :
- Fin[es]
- inteṛ
Hadriano[s] - Palmyrenos
et - [He]ṃesenos[6]
Références
- ↑ a et b Daniel Schlumberger, p. 43.
- ↑ a b c et d (en) « Qasr al-Hayr al-Gharbi »
- ↑ SCHLUMBERGER Daniel, Qasr Al-Hayr al-Gharbi, texte et planches, Paris, Geuthner, 1986.
- ↑ SCHLUMBERGER Daniel, Qasr Al-Hayr al-Gharbi, texte et planches, Paris, Geuthner,
- ↑ Daniel Schlumberger, p. 66.
- ↑ Daniel Schlumberger, p. 64.
Bibliographie
- Creswell, K.A.C, A short account of early muslim architecture, Beyrouth, Librairie du Liban, 1958, 330 pages.
- Grabar, Oleg “Umayyad Palaces Reconsidered”, Ars Orientalis, Vol. 23, Department of History, University of Michigan, Editions Ann Arbour, 1993, p. 93-108.
- Schlumberger, Daniel, Qasr Al-Hayr al-Gharbi, texte et planches, Geuthner, Paris, 1986, 121 pages.
- Daniel Schlumberger, « Bornes frontières de la Palmyrène », dans Syria, (lire en ligne).
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