Prix Russophonie

Prix Russophonie
Description Récompense littéraire
Organisateur Association France Oural et Fondation Eltsine
Pays Drapeau de la France France
Date de création 2007
Site officiel http://journeesdulivrerusse.fr
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Le prix Russophonie est un prix littéraire qui récompense la meilleure traduction d’un ouvrage littéraire du russe vers le français quelle que soit la nationalité de son auteur. Le jury est composé d’universitaires, journalistes, écrivains : se sont succédé Andreï Makine, Andreï Kourkov, Agnès Desarthe, Evguéni Bounimovitch (ru), Irène Sokologorsky, Natalia Jouravliova, Elena Balzamo, Gérard Conio, Françoise Genevray et Christine Mestre. Il est placé sous la présidence d’honneur de Tatiana Youmacheva-Eltsine.

Créé en 2006[1] à l’initiative de la Fondation Eltsine et de l’Association France-Oural[2], le prix Russophonie a pour ambition de contribuer à promouvoir la littérature en langue russe, à mieux faire connaitre ses acteurs : auteurs, traducteurs, éditeurs et à créer un lien culturel fort entre la Francophonie et le monde russophone.

À la faveur de l'année croisée France-Russie en 2010, le prix Russophonie a donné naissance à un festival : Les Journées européennes du livre russe et des littératures russophones qui réunit chaque année des auteurs russophones et francophones[3].

Le prix Russophonie 2021-2022 a été remis lors des 13e Journées européennes du livre russe et des littératures russophones le dans les salons de la Mairie du 5e arrondissement de Paris.

Liste des lauréats

Années 2000

  • 2007 - 1re édition : Jean-Baptiste Godon pour la traduction de Au Diable Vauvert d’Evgueni Zamiatine (éditions Verdier)
    • Mentions spéciales 2007 :
      • Anne Coldefy-Faucard pour la traduction de Les Âmes mortes de Nicolas Gogol (Le Cherche midi)
      • Henri Abril pour la traduction de Incident de Daniil Harms Éditions Circé
      • Anne Kichilov pour la traduction de La Veilleuse des Solovki de Boris Chiriaev (ru) (Éditions des Syrtes)
      • Jacques Imbert pour la traduction de Les Cinq de Vladimir Jabotinsky (Éditions des Syrtes)



Années 2010








  • 2017 - 11e édition : Fanchon Deligne pour sa traduction de Le Couloir blanc : souvenirs autobiographiques : de la naissance à l'exil de Vladislav Khodassevitch (Éditions Interférences) (ISBN 978-2-909589-33-6)
    • Mentions spéciales 2017 :
      • Marianne Gourg-Antuszewicz pour sa traduction de L'Hôtel du futur de Gaïto Gazdanov (Éditions Circé)
      • Hélène Henry pour sa traduction de Le Voyage de Hanumân de Andreï Ivanov (ru) (Éditions Le Tripode)
      • Anne de Pouvourville pour sa traduction de Un poète fusillé, Vers choisis de Nikolaï Oleïnikov (en) (Éditions Gallimard)
      • Macha Zonina pour sa traduction de Le Pont sur la Nerotch de Leonid Tsypkine (Christian Bourgois Éditeur) (ISBN 978-2-267-02968-0)


  • 2018 - 12e édition : Yvan Mignot pour sa traduction de Œuvres : 1919-1922 de Velimir Khlebnikov, (Éditions Verdier) (ISBN 2864329204)
    • Mentions spéciales 2018 :
      • Yves Gauthier pour sa traduction de L’ours est mon maître de Valentin Pajetnov (Éditions Transboréal) (ISBN 2361571935)
      • Cécile Giroldi pour sa traduction de Je suis Tchétchène de German Sadulaïev (en) (Éditions Louison) (ISBN 1095454072)
      • Jean-Christophe Peuch pour sa traduction de Suicide de Mark Aldanov (Éditions des Syrtes) (ISBN 9782940523603)
      • Christine Zeytounian-Beloüs pour sa traduction de Le Livre invisible suivi du journal invisible de Sergueï Dovlatov (Éditions La Baconnière) (ISBN 2940431647)


Années 2020

  • 2020 - 14e édition : Anne Coldefy-Faucard pour la traduction de Manaraga de Vladimir Sorokine (Editions l’Inventaire) (ISBN 978-2355970382)[5]
    • Mentions spéciales 2020 :
      • Hélène Henry-Safier pour la traduction de Le corps revient : Contre le lyrisme, Maria Stepanova (ru) (Nouvelles éditions Place) (ISBN 978-2376280521)
      • Emma Lavigne pour Zahhâk, le roi serpent de Vladimir Medvedev (Éditions Noir sur Blanc) (ISBN 978-2-88250-583-5)
      • Myriam Odaysky pour la traduction de Pérégrinations 1723-1747 de Vassili Grigorovitch-Barski (Éditions des Syrtes) (ISBN 978-2940628131)
      • Anne-Marie Tatsis-Botton pour la traduction de Mon siècle ma jeunesse d’Anatoli Mariengof (Éditions Noir sur Blanc) (ISBN 978-2-88250-578-1)


Notes et références

  1. Le Prix Russophonie - Le Monde - Le Monde des Livres du 29 septembre 2006
  2. Création d'un prix littéraire de traduction du russe en français - dépêche AFP du 25 septembre 2006
  3. « Les Journées du livre russe avec la remise du prix Russophonie pour les meilleures traductions du russe vers le français, des événements qui sont très attendus et ont maintenant leurs habitués » in Marie Poinsot, « Une cathédrale russe au pied de la tour Eiffel, Entretien avec Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie-NEI à l’Institut français des relations internationales », Hommes & migrations, Musée de l'Histoire de l'immigration, no 1308,‎ (ISBN 978-2-919040-29-2, lire en ligne)
  4. « Cérémonie officielle de remise du 13e prix Russophonie, samedi 16 février 2019 », sur artcorusse.org (consulté le )
  5. Victor de Sepausy, « Anne Coldefy-Faucard reçoit le prix russophonie 2020 », sur ActuaLitté (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

  • Site du prix Russophonie
  • Les Journées européennes du Livre russe et des littératures russophones
  • Association France Oural
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