Paul Majunke

Paul Majunke
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Député du Reichstag
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Député
Biographie
Naissance
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Smogorzów WielkiVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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GrodowiecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
prussienneVoir et modifier les données sur Wikidata
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Parti politique
ZentrumVoir et modifier les données sur Wikidata

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Paul Majunke, né le à Groß-Schmograu, arrondissement de Wohlau (de) et mort le à Hochkirch près de Głogów, est un prêtre catholique prussien, publicitaire et homme politique du Zentrum.

Biographie

Paul Majunke naît le à Groß-Schmograu en Silésie[1].

Il entre à l'Université de Breslau en 1861, et consacre quatre ans à l'étude du droit civil et canonique et la théologie catholique[1].

En 1867, il est ordonné prêtre et, de 1869 à 1870, est rédacteur en chef du Kölnische Zeitung[1]. De 1871 à 1878, il est rédacteur en chef de Germania; en 1874, il est élu membre du Reichstag, et en 1878 également de la Chambre des députés prussienne, se ralliant au Zentrum[1]. Il encourage le journalisme catholique et, pendant le Kulturkampf, il est un ardent et intrépide champion de la cause catholique, au prix de grands sacrifices personnels[1]. Malheureusement, son zèle intransigeant l'incite souvent à exprimer des propos inopportuns dans la presse publique et au Parlement, ce qui l'éloigne des principaux catholiques de l'époque[1]. En 1874, il est condamné à un an de prison pour violation des lois sur la presse[1]. Même une motion en sa faveur adoptée par le Reichstag ne réussit pas à obtenir la remise de sa peine[1]. De 1878 à 1884, il est rédacteur en chef de Korrespondenz der Zentrumsblätter[1]. Après sa nomination comme curé de Hochkirch en 1884, il se retire mais continue son activité journalistique[1].

Ses œuvres principales sont : Geschichte des Kulturkampfs (1886 ; 3e éd., 1902) ; Geschichtslügen (1884 ; 17e éd., 1902), en collaboration avec Galland et autres amis[1]. Certaines de ses œuvres - par exemple Louise Lateau (2e éd., 1875) - suscite la surprise par leur tension mystique et prophétique prononcée[1]. Dans Luther's Selbstmord (1892), il tente d'établir la théorie intenable du suicide de Luther (voir à ce sujet Paulus, Luther's Lebensende, 1898)[1].

Paul Majunke meurt le à Hochkirch près de Glogau[1].

Références

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Catholic Encyclopedia.

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (de) « Majunke, Paul », dans Deutscher Parlaments-Almanach, (lire en ligne), p. 67
  • (de) « Majunke, Paul », dans Brockhaus' Conversations-Lexikon, vol. 11, F.A. Brockhaus, (lire en ligne), p. 371
  • (de) « Majunke, Paul », dans Meyers Konversations-Lexikon, vol. 11, (lire en ligne), p. 794
  • (de) « Majunke, Paul », dans Biographisches jahrbuch und Deutscher nekrolog, vol. 4, G. Reimer, (lire en ligne), p. 258
  • [Catholic Encyclopedia] (en) « Majunke, Paul », dans Catholic Encyclopedia, vol. 9, D. Appleton & Company, (lire en ligne), p. 557 (original numérisé) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (de) Helmut Neubach (de), « Majunke, Paul », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 15, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 719–720 (original numérisé).

Liens externes

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