Palais épiscopal d'Alan

Cet article est une ébauche concernant la Haute-Garonne et les Pyrénées.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Palais épiscopal d'Alan
Portail de la Vache, 1925.
Présentation
Type
MaisonVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Personne privée
Patrimonialité
Classé MH ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Haute-Garonne
Commune
Alan
Coordonnées
43° 13′ 48″ N, 0° 56′ 24″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
(Voir situation sur carte : Haute-Garonne)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le palais épiscopal d'Alan est l'ancienne résidence d'été des évêques de Comminges. Il est situé à Alan dans le département de la Haute-Garonne (en Comminges dans la région Occitanie).

La Vache d'Alan est le nom qui lui est aussi donné.

Histoire

La Vache d'Alan

À la fin du XVe siècle, l'évêque Jean de Foix de Grailly transforma sa demeure en un fastueux palais décoré de fresques, disparues pour la plupart ; la tour orthogonale abritant un escalier à vis est un chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant, avec son tympan orné d'une vache monumentale sculptée. La vache porte au cou un écusson avec les armes du Béarn et de Foix. Amateur d'art, il fit aussi réaliser en 1492, par Pierre de Lanouhe, un précieux missel enluminé.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les évêques qui y résidèrent apportèrent au palais des transformations, embellissements et remises au goût du jour mais à la Révolution l'édifice fut divisé et vendu comme bien national. En 1912, la célèbre vache, menacée d'être vendue à un amateur d'art étranger et exportée, fut défendue et sauvée par les habitants d'Alan. Le tympan fut classé monument historique[1]. En 1920, la vache suscite à nouveau la convoitise des marchands d'art. M. Daures, maire de la commune, fait appel au duc de Trévise (créateur de la Sauvegarde de l'Art Français), qui publie un article dans l'Illustration « Où doit paître la vache d’Alan » paru le . Cet article fait grand bruit et permet de sauver une deuxième fois la vache d’Alan.

Un palais endormi

Oubliée de tous, la vaste bâtisse tomba peu à peu en ruine jusqu'en 1969 où un ténor d'opéra, Richard Gailland, avec l'aide d'amis passionnés, entreprit courageusement le sauvetage architectural du palais.

Depuis 1998, deux artistes photographes, Yuri Lewinski et Mayotte Magnus, en poursuivent la restauration.

Références

  1. Notice no PA00094260, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
  • Vache d'Alan
  • Palais d'été des évêques de Comminges
  • L'évéché, Collection Paul Bellan, photographe et cinéaste alanais
  • icône décorative Portail de la Haute-Garonne
  • icône décorative Portail des Pyrénées
  • icône décorative Portail des monuments historiques français