Noubir Amaoui

Noubir Amaoui
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Fonction
Secrétaire général
Confédération démocratique du travail
-
Biographie
Naissance
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Ben Ahmed NAZISVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
CasablancaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
مُحمَّد نوبير الأُمويVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
marocaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Instituteur, syndicalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques

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Noubir Amaoui, né en 1935 dans la région de Ben Ahmed[1] et mort le [2], est un syndicaliste marocain, fondateur du syndicat Confédération démocratique du travail (CDT) et son secrétaire général de 1978 à 2018.

Biographie

En 1975, le parti de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) voit le jour à la suite d'une fraction au sein de l'Union nationale des forces populaires (UNFP). Trois ans plus tard, l'USFP décide de créer sa propre centrale syndicale, la Confédération démocratique du travail (CDT). Le , lors du congrès constitutif du syndicat, Noubir Amaoui est alors élu secrétaire général.

En , il appelle à une grève générale et est emprisonné lors des émeutes qu'a connues Casablanca. Cela le dote d'une légitimité afin de confirmer l'auto-proclamation de son nouveau syndicat, la CDT, dans l'échiquier syndical marocain, en tant qu'alternative historique pour la classe ouvrière marocaine. Il est à noter que la CDT est née d'une scission avec l'Union marocaine du travail (UMT), premier syndicat marocain créé quelques mois avant l'indépendance du Maroc en 1955.

En 1992, lors d'un entretien accordé au journal espagnol El País, il qualifie les ministres marocains de « bandes de voleurs » et dénonce la corruption du régime. Il est alors condamné à deux années de prison ferme pour « injures et diffamation » à l'encontre des autorités du pays[3]. Il sera gracié par le roi Hassan II après quatorze mois de détention[3].

En 2001, il délaisse sa formation historique, l'USFP, pour participer à la création d'un nouveau parti, le Congrès national Ittihadi (CNI), aux côtés de son ami Abdelmajid Bouzoubaâ[4].

En , à la suite du printemps arabe et la révision constitutionnelle promise par le roi Mohammed VI, Noubir Amaoui appelle au boycott du référendum constitutionnel et estime que « le projet de Constitution renforce ce qui a toujours eu cours par le passé et ne répond pas à ce qui a été promis »[5].

En , il quitte son poste de secrétaire de la Confédération démocratique du travail. Il est remplacé par son adjoint Abdelkader Zaër[6].

Notes et références

  1. Aujourd'hui le Maroc, « Le cavalier de la Chaouia », sur aujourdhui.ma, (consulté le ).
  2. « Le grand syndicaliste Noubir Amaoui est mort , H24info », sur h24info.ma (consulté le ).
  3. a et b Libération de Noubir Amaoui, humanite.fr, 31/07/1993.
  4. Que pèse Noubir Amaoui ?, Maroc Hebdo International, n°483, 26/10/2001.
  5. Un syndicat marocain appelle au boycott du référendum, lemag.ma, 21/06/2011.
  6. « À 83 ans, Noubir Amaoui cède sa place à la tête de la CDT à son adjoint », Al HuffPost Maghreb,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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