Maxime Collignon

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Maxime Collignon
Biographie
Naissance
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VerdunVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
5e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Léon-Maxime CollignonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École française d'Athènes
École normale supérieureVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Archéologue classique, professeur d'université, historien de l’artVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Paris
Université de BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Maîtres
Georges Perrot, Jules GirardVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par

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Aquarelle de Maxime Collignon, dessinateur de l'expédition de Louis Duchesne en Anatolie, en 1878. Ici, le khan de Bouldour, aujourd'hui (Burdur).

Léon-Maxime Collignon (né le à Verdun et mort le à Paris) est un archéologue et historien de l'art du XIXe siècle.

Biographie

Après avoir été au lycée Louis-le-Grand et à Sainte-Barbe, Maxime Collignon devient élève à l'École normale supérieure en 1868. En 1872, âgé de 27 ans, il est reçu deuxième à l'agrégation de lettres à 27 ans. Le 13 mars 1878, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[2]. La première, en français, s'intéresse aux monuments grecs et romains relatifs au mythe de Psyché[3]. La deuxième, en latin, traite des éphèbes grecs à travers une étude épigraphique[4].

Il est chargé de cours, en novembre 1876, de la nouvelle chaire « Antiquités grecques et latines » instituée à la faculté des lettres de Bordeaux puis il devient professeur de cette chaire en 1879. Il est ensuite suppléant de Georges Perrot à la faculté des lettres de Paris en 1883, chargé de cours d'archéologie en 1886, professeur adjoint en 1892 et professeur d'archéologie dans cette même université en 1900[5]. Il est remplacé à Bordeaux par Pierre Paris[6].

Alors titulaire de la chaire d'archéologie, entre 1900 et 1917, il plaide en faveur de la constitution d'une collection d'antiquités et de moulages à la Sorbonne à vocation pédagogique[7]. Il est considéré comme l'un des fondateurs du modèle de l'enseignement de l'archéologie en France.

Il a été membre de l'Institut de France, de l'École française d’Athènes et membre résidant de la Société nationale des antiquaires de France.

En 1907, il découvre la sculpture qui sera dénommée la Dame d'Auxerre dans les réserves du musée municipal d’Auxerre, en Bourgogne[8].

Il est enterré au Cimetière du Montparnasse, Paris, XIVe arrondissement[9].

Bibliographie

  • Maxime Collignon, Essai sur le mythe de Psyché, Paris, E. Thorin, 1877 (thèse de doctorat).
  • Maxime Collignon et Louis Duchesne, Rapport sur un voyage archéologique en Asie Mineure in Bulletin de correspondance hellénique, Thorin, Paris, 1877.
  • Maxime Collignon, Notes d’un Voyage en Asie-Mineure in Revue des Deux Mondes, tome 37, 1880.
  • Maxime Collignon et Olivier Rayet, Histoire de la céramique grecque, Paris, G. Decaux, 1888.
  • Maxime Collignon, Lysippe, Paris, H. Laurens, 1905.
  • Maxime Collignon, Scopas et Praxitèle, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1907.
  • Maxime Collignon, Le Parthénon, Paris, Hachette, 1914.

Spécialiste de l'histoire de la sculpture grecque, il publie :

  • Maxime Collignon, Catalogue des vases peints du Musée de la Société archéologique d'Athènes, Paris, Ernest Thorin éditeur, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome no 3 », (lire en ligne)
  • Maxime Collignon et Louis Couve, Catalogue des vases peints du Musée de la Société archéologique d'Athènes, E. Thorin, 1878 ;
  • Manuel d'archéologie grecque, 1881 ;
  • Mythologie figurée de la Grèce, 1883 ;
  • Histoire de la sculpture grecque, Firmin-Didot et Cie. Paris, 1892 ;
  • Les Fouilles de Priène, Revue des Deux Mondes, 1901 ;
  • Les statues funéraires dans l'art grec, Paris, E. Leroux , 1911 ;
  • L'archéologie classique, Paris, Larousse, 1915.

Liens externes

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dictionnaire critique des historiens de l'art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale
    • La France savante
    • Isidore
    • Persée
    • Thèses de doctorat ès lettres soutenues en France de 1808 à 1940
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Royal Academy of Arts
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • Treccani
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • Norvège
    • WorldCat

Notes et références

  1. « https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/0056505 » (consulté le )
  2. https://eslettres.bis-sorbonne.fr/notice/Doctorant/4974, consulté le 27 novembre 2023.
  3. Maxime Collignon, Essai sur les monuments grecs et romains relatifs au mythe de Psyché, Paris, E.Thorin, 1877, 446 p., URL : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36170g, consulté le 27 novembre 2023.
  4. Maxime Collignon, Quid de collegiis epheborum: apud graecos, excepta attica, ex titulis epigraphicis commentari liceat, Paris, E.Thorin, 1877, 82 p., URL : https://books.google.fr/books?id=OI5JAAAAMAAJ&hl=fr&pg=PP5#v=onepage&q&f=false, consulté le 27 novembre 2023.
  5. Christophe Charle, « 21. Collignon (Léon, Maxime) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1,‎ , p. 44–46 (lire en ligne, consulté le )
  6. Catherine Béguerie, « L’enseignement de l’histoire de l’art à Bordeaux. : Premiers cours, premiers professeurs : l’émergence d’une discipline », Revue Archéologique de Bordeaux, tome , année 2004, p. 225-238, vol. XCV,‎ , p. 225-238 (lire en ligne, consulté le )
  7. Alain Duplouy et Audrenn Asselineau, « La collection d’antiquités grecques de l’Institut d’art et d’archéologie de Paris. 1. La céramique », Journal des Savants, no Janvier-juin 2016,‎ , p. 85 (lire en ligne, consulté le )
  8. Philippe Jockey, « Maxime Collignon », Dictionnaire critique des historiens de l'art, Institut National d'Histoire de l'Art (INHA),‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Généalogie de Léon Maxime COLLIGNON », sur Geneanet (consulté le )
  10. « Calames », sur www.calames.abes.fr (consulté le )
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