Lucien Monjauvis

Lucien Monjauvis
Lucien Monjauvis en 1932
Fonctions
Membre du Conseil économique, social et environnemental
-
Préfet de la Savoie
Savoie
-
Préfet de la Loire
Loire
-
Préfet de la Loire
1947
à partir de
Conseiller municipal de Paris
-
Député de la Seine
Seine
-
Biographie
Naissance
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13e arrondissement de Paris
Décès
(à 82 ans)
5e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Lucien, Henri MonjauvisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, haut fonctionnaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Archives conservées par
Archives nationales (72AJ/142)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Lucien Monjauvis est un homme politique et syndicaliste français né le à Paris et mort le à Paris[2].

Biographie

Lucien Monjauvis est le fils de Lucien Alfred, ajusteur, chef d'équipe aux usines Panhard et d'Émélie Louise Collet, mécanicienne en chaussures. Formé à l'École d'apprentissage des usines Panhard, il devient ouvrier ajusteur. Il milite à la CGT dès 1919 et adhère au Parti communiste français en 1924.

Il est député communiste de la Seine (2e circonscription du 13e arrondissement de Paris[3]) de 1932 à 1936. Il est nommé membre de la commission de l'hygiène, de la commission du travail et de la commission de législation civile et criminelle. De 1937 à 1940, il est conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine.

Mobilisé le , il est fait prisonnier en . Revenu en France en 1943 sous une fausse identité, il entre dans la Résistance et assume des responsabilités au sein du Front national dans la zone sud.

Du au , Lucien Monjauvis est préfet de la Loire délégué dans les fonctions, puis intégré en qualité de préfet. Et du au , il est préfet de la Savoie[4].

Lucien Monjauvis exerce la fonction de secrétaire des métaux CGT de la région parisienne, de l'union CGT de la région parisienne de 1948 à 1951, date à laquelle il entre au Conseil économique et social. Dans cette instance, il est président du groupe CGT de 1951 à 1972, membre du bureau en 1959.

Publications

  • Avec A. Zimmermann[5] et Me Haje, La Sanglante Provocation de Constantine. Rapport de la délégation ouvrière d'enquête, 1935[6].
  • Jean-Pierre Timbaud, Éditions sociales, 1971, préface de Benoît Frachon.

Références

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1394 »
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. L'Humanité du 9 mai 1932, gallica.bnf.fr (son nom est raccourci et orthographié « Montjeau »)
  4. Fiche extraite du Dictionnaire des préfets (septembre 1870-mai 1982), sur le sitefrancearchives.fr]
  5. Aloïs Zimmermann, communiste, imprimeur à Constantine (cf. Notice Maitron)
  6. Notice du catalogue BNF

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
    • Base Sycomore
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • BnF (données)
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