Joseph Georges Boisson
| Joseph Georges Boisson | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député de Saint-Domingue | |
| – (2 ans, 1 mois et 2 jours) | |
| Gouvernement | Convention nationale |
| Député au Conseil des Cinq-Cents | |
| – (4 ans et 2 mois) | |
| Gouvernement | Conseil des Cinq-Cents |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Cap (Saint-Domingue) |
| Date de décès | (à 46 ans) |
| Lieu de décès | Hôpital militaire des bains d'Acqui |
| Nationalité |  Française |
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Joseph Georges Boisson, né le au Cap à Saint-Domingue et mort le à l'hôpital militaire des bains d'Acqui, est un homme politique français, député de la Convention. Il a assuré 2 mandats du au , puis du au .
Biographie
Joseph Georges Boisson est un mulâtre.
Le 3 Vendémiaire an II (), il est nommé membre de la Convention nationale[1] par la colonie de Saint-Domingue, à la suite d'un « vote unamine à la pluralité des voix ». Il est désigné pour représenter le département du Nord de la colonie française de Saint-Domingue à la Convention aux côtés de Jean-Baptiste Mills, Louis-Pierre Dufay et Jean-Baptiste Belley.
À son arrivée à Paris en , il est arrêté car soupçonné d'être un Girondin, avant d'être admis à la Convention[2].
Dans le cadre de son élection au Conseil des Cinq-Cents, le député Boisson déclare ne pas posséder de propriété à Saint Domingue, et a perçu en France uniquement ses indemnités, n'a pas acheté d'immeuble, et ne possède aucun meubles autre que ceux de sa chambre[3].
Sources
- « Joseph Georges Boisson », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Bibliographie
- Bernard Gainot, « Les réseaux d'un conventionnel noir à travers les papiers de Joseph Boisson », Annales historiques de la Révolution française, n° 388, avril-, p. 29-51.
Références
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