Jayavarman Kaundinya

Cet article est une ébauche concernant une personnalité cambodgienne.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Jayavarman Kaundinya
Fonction
Souverain de Fou-nan
-
inconnu
Gunavarman (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
RoiVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Kaundinya Varman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Kulaprabhavati (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
RudravarmanVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jayavarman Kaundinya est un souverain du Fou-nan, décédé en 514.

Biographie

D’après les annales chinoises, il règnerait sur un royaume prospère influencé par le shivaïsme, mais dans le même temps d’autres religions sont aussi bien représentées dans son royaume. Tout d’abord, une inscription attribue à sa femme, la reine Kulaprabhavati, une fondation vishnouite[1].

D’autre part, deux évènements viennent confirmer que le bouddhisme était également bien implanté. Le premier concerne la demande en 484 d’aide militaire à l’empereur Wudi (en) contre le Champā, coupable d’arraisonner et piller des navires marchands founanais. Même si la requête sera rejetée, la copie conservée par les archives chinoises montre une parfaite connaissance du canon bouddhique que seule une étude approfondie peut permettre[2]. Le second indice porte sur l’envoi en Chine de deux moines bouddhistes, Mandrasena en 503 et Sanghapala (en) en 508, tous deux pour y traduire des textes sacrés[3].

Jayavarman Kaundinya enverra encore deux ambassades dans l’empire du milieu en 511 et en 514, année de sa mort. Son fils aîné, Rudravarman, né d’une concubine, fait alors assassiner l’héritier légitime, Gunavarman, pour s’emparer du trône[4] et sera le dernier souverain du Fou-nan dont il est fait mention dans les annales chinoises[5].

Notes et références

  • Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Fou-nan » (voir la liste des auteurs).
  1. Bruno Dagens, Les Khmers, Société d'édition Les Belles Lettres, , 335 p. (ISBN 9782251410203), chap. I (« Le pays khmer. L'histoire »), p. 24-25
  2. Paul Pelliot, « Le Fou-nan », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, vol. 3, no 1,‎ , p. 294 (ISSN 1760-737X, DOI 10.3406/befeo.1903.1216)
  3. George Cœdès, Les états hindouisés d'Indochine et d'Indonésie, Éditions De Boccard, coll. « Histoire du Monde », (1re éd. 1948), 494 p. (ISBN 9782701800462), p. 57-60
  4. Paul Pelliot, « Le Fou-nan », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, vol. 3, no 1,‎ , p. 270-271 (ISSN 1760-737X, DOI 10.3406/befeo.1903.1216)
  5. Bruno Dagens, Les Khmers, Société d'édition Les Belles Lettres, , 335 p. (ISBN 9782251410203), chap. I (« Le pays khmer. L'histoire »), p. 25
  • icône décorative Portail du Cambodge