Giovanni Schiaparelli

Cet article est une ébauche concernant un astronome italien.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Schiaparelli.

Giovanni Schiaparelli
Giovanni Schiaparelli
Fonction
Sénateur du royaume d'Italie
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
SavillanVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Giovanni Virginio SchiaparelliVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Astronome, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Celestino Schiaparelli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Observatoire de Poulkovo
Observatoire astronomique de BreraVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Directeurs de thèse
Distinctions
Liste détaillée
Prix Lalande ( et )
Médaille d'or de la Royal Astronomical Society ()
Médaille Cothenius ()
Membre étranger de la Royal Society ()
Médaille Bruce ()
Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Découvreur d'astéroïdes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Giovanni Virginio Schiaparelli ( à Savillan, dans l'actuelle province de Coni, au Piémont, alors dans le royaume de Sardaigne - à Milan, Italie) est un astronome, historien des sciences et homme politique italien.

Biographie

Giovanni Schiaparelli étudie à l’université de Turin dont il sort en 1854 avec un diplôme d'ingénieur hydraulicien, puis à l’observatoire de Berlin et travaille pendant quarante ans à l’observatoire de Brera.

Il observe les objets du système solaire avant de s’arrêter sur Mars dont il nomme les mers (régions sombres qu'il nomme mare) et les continents (régions claires qu'il baptise terra). Début 1877, il croit avoir observé des formations rectilignes (les mêmes que celles du père Secchi) qu’il appelle « canali » (chenaux, improprement traduit par « canaux ») et qui traversent les continents pour rejoindre les mers. En 1879, il croit observer leur dédoublement qu'il baptise gémination. Les canaux seront observés par de nombreux autres astronomes, Eugène Antoniadi en France, Percival Lowell aux États-Unis (qui fera construire un observatoire destiné à leur étude à Flagstaff dans l'Arizona). Certains astronomes pensent que ces canaux martiens sont artificiels et construits par une civilisation martienne sur le déclin. D'autres doutent de leur existence. Un important débat opposera les astronomes (professionnels et amateurs) sur leur existence et leur nature. À partir de 1909, Eugène Antoniadi propose une explication simple : l'illusion de canaux est créée par des alignements de détails de la surface de Mars observés dans des conditions difficiles. Deux camps vont continuer à s'opposer et jusqu'au lancement des premières sondes martiennes au milieu des années 1960, les canaux continueront d'être représentés sur certaines cartes de la NASA. La meilleure qualité des images obtenues par les sondes provoquera la disparition des canaux sans qu'aucune explication précise de leur présence ne fasse l'unanimité.

De son côté, Schiaparelli n'affirme jamais la nature artificielle de ces canaux. Dans un article publié dans la revue L'Astronomie en 1882, il écrit : « Dans l'état actuel des choses, il serait prématuré d'émettre des conjectures sur la nature de ces canaux. » Cela dit, entre ses premières cartes publiées en 1878 et les suivantes, la représentation des canaux change. En 1878, Schiaparelli les montre comme des chenaux à l'aspect naturel, quelque peu irréguliers, alors que sur les cartes résumant les observations réalisées en 1879, en 1881-82 et au cours des années suivantes, ils apparaissent plus rectilignes, donnant au lecteur l'impression de structures artificielles.

Schiaparelli est le premier à démontrer la relation directe existant entre les Perséides, les Léonides, les pluies de météores et les comètes. Il devient membre étranger de la Royal Society le .

En 1889, il est nommé par le roi Humbert Ier d'Italie sénateur du royaume d'Italie.

Giovanni Schiaparelli est membre de l'Accademia dei Lincei et de l'Accademia delle Scienze di Torino.

Il est l'oncle de la créatrice de mode Elsa Schiaparelli.

Astéroïde découvert : 1
(69) Hespérie

Distinctions et récompenses

Carte de Mars par Giovanni Schiaparelli

Prix

Éponymie

  • Astéroïde (4062) Schiaparelli
  • Cratère Schiaparelli sur la Lune
  • Cratère Schiaparelli sur Mars
  • Schiaparelli (engin spatial)

Publications

  • « La planète Mars », dans Revue scientifique, 31e année, 2e semestre 1894, p. 770-777 (liste en ligne)

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Giovanni Schiaparelli » (voir la liste des auteurs).

Annexes

Bibliographie

  • Camille Flammarion, « L'astronome Schiaparelli », dans Bulletin de la Societe Astronomique de France, 1910, 24e année, p. 375-377 (lire en ligne)

Notices nécrologiques

  • (it) AN 185 (1910) 193/194
  • ApJ 32 (1910) 313
  • MNRAS 71 (1911) 282
  • PASP 22 (1910) 164

Liens externes

  • eBook gratuit La Vita Sul Pianeta Marte sur Projet Gutenberg
  • Blog Gallica : Quand la planète Mars avait des canaux

  • Ressources relatives à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Académie royale de Belgique
    • La France savante
  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Internet Speculative Fiction Database
  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Biographical Encyclopedia of Astronomers
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Sénat du royaume d'Italie
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
    • Brockhaus
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Deutsche Biographie
    • Dizionario biografico degli italiani
    • Enciclopedia italiana
    • Enciclopedia De Agostini
    • Gran Enciclopèdia Catalana
    • Hrvatska Enciklopedija
    • Nationalencyklopedin
    • Proleksis enciklopedija
    • Store norske leksikon
    • Treccani
    • Universalis
    • Visuotinė lietuvių enciklopedija
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Japon
    • CiNii
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Vatican
    • Australie
    • Norvège
    • Croatie
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la politique en Italie
  • icône décorative Portail de l’astronomie
  • icône décorative Portail des planètes mineures et comètes
  • icône décorative Portail du XIXe siècle