Clan Makino

Mon du clan Makino.

Le clan Makino (牧野氏, Makino-shi?) est une branche de daimyōs du clan Minamoto de samouraïs de la période Edo du Japon[1].

Durant la période Edo, les Makino font partie des clans fudai daimyo (ceux de l'intérieur), clans qui sont vassaux héréditaires ou alliés du clan Tokugawa, par opposition aux clans tozama daimyo (ceux de l'extérieur)[1].

Branches du clan Makino

Le clan fudai Makino est originaire de la province de Mikawa au XVIe siècle. Leur élévation de statut par Toyotomi Hideyoshi date de 1588[1]. Ils prétendent descendre de Takenouchi no Sukune[2], un homme d'État réputé[3] et amant de la légendaire impératrice Jingū[4].

  • a. La branche ainée est établie au domaine de Tako dans la province de Kōzuke en 1590 et en 1616, ses possessions sont transférées au domaine de Nagamine dans la province d'Echigo. De 1618 jusqu'en 1868, cette branche des Makino demeure au domaine de Nagaoka (74 000 koku) dans la province d'Echigo. Le chef de cette lignée du clan est anobli vicomte au début de l'ère Meiji par le système nobiliaire du kazoku[2].
  • b. Une branche cadette du clan Makino est créée en 1633[1]. Les Makino sont installés au domaine de Sekiyado dans la province de Shimōsa en 1644. De 1668 jusqu'à la restauration de Meiji, ses descendants ont des possessions au domaine de Tanabe (35 000 koku) dans la province de Tango[1]. Les descendants vivent de 1634 jusqu'en 1868 au domaine de Mineyama (11 000 koku) dans la province d'Echigo. Le chef de cette lignée du clan est fait vicomte au début de l'ère Meiji[2].
  • c. Une autre branche cadette est créée en 1634[1]. Ils sont établis au domaine de Yoita dans la province d'Echigo en 1634 puis en 1702, cette branche est transférée au domaine de Komoro (15 000 koku) dans la province de Shinano. Le chef de cette lignée du clan est anobli comme vicomte après l'abolition du système han de [2].

Membres importants du clan

Notes et références

  1. a b c d e f et g Georges Appert, Ancien Japon, (lire en ligne), p. 70.
  2. a b c d et e Edmond Papinot, 2003. « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net, p. 29. Edmond Papinot, Dictionnaire d’histoire et de géographie du Japon, 1906.
  3. (de) Kurt Brasch, Japanischer Volksglaube, Mitteilungen der deutschen Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, (lire en ligne), p. 56.
  4. « Japan's Hidden History: Korean Impact on Japanese Culture » (revu par Christine Guth), Numen, vol. 33, no 1,‎ , p. 178-179 (lire en ligne).
  5. Herbert Plutschow, Japan's Name Culture: The Significance of Names in a Religious, Political and Social Context, (lire en ligne), p. 53.
  6. a b c d e f et g Eva-Maria Meyer, Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit, Universität Tübingen (lire en ligne).
  7. « Nobility, Peerage and Ranks in Ancient and Meiji-Japan » [PDF], sur www.unterstein.net, p. 23.
  8. « Nobility, Peerage and Ranks in Ancient and Meiji-Japan » [PDF], sur www.unterstein.net, p. 25.
  9. a et b « Nobility, Peerage and Ranks in Ancient and Meiji-Japan » [PDF], sur www.unterstein.net, p. 14.
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Makino clan » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, (lire en ligne).
  • Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, (ISBN 3-8258-3939-7, lire en ligne).
  • Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Nobiliaire du Japon » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ).
  • Herbert Plutschow, Japan's Name Culture: The Significance of Names in a Religious, Political and Social Context, Londres, Routledge, (ISBN 1873410425 et 9781873410424, OCLC 34218992).
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