André Le Moal

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André Le Moal
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Biographie
Naissance
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Saint-NazaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 17 ans)
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Haute-GoulaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Vue de la sépulture.

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Le jeune résistant André Le Moal est né le à Saint-Nazaire et est mort le à Nantes, fusillé, avec quinze autres personnes, au champ de tir du Bêle[1], dans le cadre des représailles après la mort de Karl Hotz.

Biographie

Fils d'un cheminot et d'une garde-barrière, André Le Moal travaille comme chaudronnier à Saint-Nazaire[2].

Il est arrêté le . Le motif de son arrestation n'est pas clairement établi. Il est soupçonné d'avoir participé à une rixe avec des soldats allemands (dans la liste des fusillés publiée le , c'est le motif retenu en ce qui le concerne : « Violences envers des soldats allemands », ainsi que pour Maurice Allano).

Son appartenance au Parti communiste n'est pas directement établie. Par contre, c'est le cas pour son père, sa mère et son unique frère. En outre, lors d'une perquisition de la maison familiale, des numéros de L'Humanité ont été découverts dans sa chambre par les Allemands[3].

Bien moins connu que Guy Môquet, il est le second plus jeune des otages exécutés.

Le , il est inhumé avec cinq autres otages dans le cimetière de Haute-Goulaine, au sud-est de Nantes, puis au carré militaire du cimetière de la Chauvinière[2],[4].

Galerie

  • Tombe d'André Le Moal au cimetière La Chauvinière à Nantes
    Tombe d'André Le Moal au cimetière La Chauvinière à Nantes
  • Nom d'André La Moal figurant sur la plaque commémorative du monument des fusillés
    Nom d'André La Moal figurant sur la plaque commémorative du monument des fusillés

Notes et références

  1. « LE MOAL André 17 ans », site de l'Amicale de Châteaubriant.
  2. a et b Julien Lucchini, Annie Pennetier, « LE MOAL André, Francis, Marcel », sur maitron.fr (consulté le ).
  3. Dominique Bloyet, Presse-Océan.
  4. Étienne Gasche, 50 Otages, mémoire sensible, éditions du Petit Véhicule, Nantes, 1991, p. 175.
    Les autres otages sont enterrés à Basse-Goulaine et Saint-Julien-de-Concelles. Après la guerre, les familles ont eu la possibilité de transférer les restes là où elles le souhaitaient. Le service SGA du ministère de la Défense fixe sa dernière tombe au carré militaire du cimetière nantais « Chauvinière »
    .

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
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