Alexandra Calmy

Alexandra Calmy
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (54 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
roumaine
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Médecin, infectiologue, professeure d'université, vice-doyenne d'université
Mère
Micheline Calmy-ReyVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Domaine

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Alexandra Calmy, née le à Genève, est une médecin infectiologue suisse. Elle est responsable de l'Unité VIH/sida aux Hôpitaux universitaires de Genève[1].

Biographie

Parcours professionnel

Après avoir obtenu sa maturité gymnasiale au Collège Madame de Staël, elle s'engage à 17 ans auprès d'une ONG à Haïti[2]. Forte de cette expérience, elle décide à son retour en Suisse d'entamer des études de médecine à l'Université de Genève. Durant cette période, elle participe bénévolement aux tournées du « Bus itinérant prévention sida », géré par l'association Groupe sida Genève[3].

Elle s'engage dès 1994, à la fin de ses études, pour Médecins sans frontières (MSF) d'abord au Rwanda puis au Cambodge[1].

Après une formation en médecine interne, elle rejoint en 1998 l'Unité VIH/sida des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et partage ses activités entre les HUG et MSF[4]. En collaboration avec MSF, elle participe dès le début des années 2000 à la création des premiers programmes de lutte contre le VIH au Cameroun et Mozambique[5]. Elle obtient par la suite un doctorat en médecine (MD) à l'Université de Genève en 2001 ainsi qu'un PhD à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney en 2009[6]. Elle est titulaire de spécialisations FMH en médecine interne et maladies infectieuses.

Elle est nommée Privat-docent en 2010, Professeure assistante en 2014 puis Professeure associée en 2017 au Département de médecine interne de la Faculté de médecine de l’Université de Genève[7]. Depuis juillet 2019, elle est vice-doyenne de l'Université de Genève, chargée de la médecine humanitaire et internationale[8].

Elle est également membre, depuis 2011, des groupes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) chargés de rédiger les recommandations de prise en charge et prévention du VIH[9]. Elle co-préside, en France, le comité « Recherches cliniques » de l'Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS)[10] et siège, en Suisse, à la Commission fédérale pour les questions liées aux infections sexuellement transmissibles (CFIT)[11]. En 2020, elle intègre la Commission fédérale d'experts sur les questions liées à la pandémie de Covid-19 en Suisse[12], la Swiss National Covid-19 Science Task Force.

Recherches

Ses recherches se concentrent principalement sur la thématique du VIH/sida. Elle s'intéresse à l'optimisation des trithérapies antirétrovirales et au contrôle de leurs effets secondaires[9].

Vie privée

Elle est la fille de Micheline Calmy-Rey, ancienne conseillère fédérale et présidente de la Confédération suisse, et d'André Calmy[13].

Notes et références

  1. a et b Sylvie Logean, « Alexandra Calmy. Le désir d'être utile », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Micheline Calmy-Rey & Alexandra Calmy », sur www.rts.ch, (consulté le ).
  3. Oona Baumier, « Une vie au service de la lutte contre le sida », L'Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Caroline Zuercher, « Engagée contre le sida et pour les malades », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Oona Baumier, « Une vie au service de la lutte contre le SIDA », La Gazette de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Dre Alexandra Calmy », sur www.hug.ch (consulté le ).
  7. « Nominations, Alexandra Calmy », sur www.unige.ch (consulté le ).
  8. « Décanat, Alexandra Calmy », sur www.unige.ch (consulté le ).
  9. a et b « Pr Alexandra Calmy », sur www.hug.ch (consulté le ).
  10. « Réorganisation scientifique de l’ANRS », sur anrs.fr, (consulté le ).
  11. « Commission fédérale pour les questions liées aux infections sexuellement transmissibles (CFIT) », sur www.bag.admin.ch, (consulté le ).
  12. « "Il n'y a pas de traitement miracle ni d'étude convaincante pour le moment" », sur www.rts.ch, (consulté le ).
  13. Evelyne Emeri, « Carnet noir : "Il a été mon plus grand soutien" », Le Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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