Albert Váradi

Albert Váradi
Biographie
Naissance
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OradeaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 28 ans)
Épinay-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Épinay-sur-SeineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
royaume de HongrieVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, aquafortisteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Albert Weisz, dit Albert Váradi[1], né le à Nagyvárad (Royaume de Hongrie) et mort le à Épinay-sur-Seine, est un peintre et aquafortiste hongrois. Mort à 28 ans, il connaît sous le nom de Váradi une brève carrière au début des années 1920 essentiellement grâce à ses eaux-fortes vite remarquées.

Biographie

Fils de Szerena Kohn et Mayer Weisz, Albert Weisz naît le à Nagyvárad, dans le Royaume de Hongrie.

En 1913, il entre à l'atelier de sculpture de l'école royale hongroise d'arts appliqués (Budapest) et en sort diplômé en 1918. Le poète hongrois József Kiss est le premier à s'intéresser à ses dessins et à le pousser vers l'illustration. En 1915, Váradi illustre de dessins un recueil de poèmes de Kiss publié chez Franklin & Cie (Budapest). En 1918, il devient professeur de dessin à Nagyvárad ; il expose l'année suivante à Munich, puis intègre l'académie des beaux-arts munichoise jusqu'en 1921 où il rencontre Peter Halm et Maurice Achener qui le forme à l'art de l'eau-forte. Il illustre Der Schatz d'Eduard Mörike (Schweyer Verlag, 1921), puis de six eaux-fortes une édition des contes de Boccace, Das Liebeslabyrinth, pour les éditions Hesperos (Munich, 1922), puis, pour les éditions P. Stangl, Le Péché véniel de Balzac, de 5 eaux-fortes, et Die Harzreise de Maurice Heine, de dix eaux-fortes. Après un passage par Londres, il arrive à Paris en août 1923[2].

Il a produit de nombreux portraits originaux gravés, des scènes de genre et des vues de Paris, entre autres par le biais d'Eugène Delâtre et Charles Jouas. Proche de la revue Byblis qui produit sous la plume de Loÿs Delteil son premier catalogue raisonné, il expose à la galerie Le Nouvel Essor[3], au Salon d'automne (section livres, 1924-1926) et au salon de la Société nationale des beaux-arts. Son travail est salué par Noël Clément-Janin[2]. Pour les éditions Georges Crès, il illustre entre autres Le Miracle de la race de Marius-Ary Leblond.

Albert Váradi meurt le à Épinay-sur-Seine, à seulement 28 ans[4].

Galerie d'eaux-fortes

  • Die Harzreise, frontispice, 1921
    Die Harzreise, frontispice, 1921
  • La Rue Mouffetard
    La Rue Mouffetard
  • Le Vagabond
    Le Vagabond
  • Portrait d'Eugène Delâtre
    Portrait d'Eugène Delâtre

Notes et références

  1. Dans le nom hongrois Váradi Albert, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français Albert Váradi, où le prénom précède le nom.
  2. a et b Noël Clément-Janin, Peintres-graveurs contemporains : Albert Varadi, in: Gazette des beaux-arts, Paris, n° 747, mai 1924, pp. 359-364 - sur Gallica.
  3. L'Intransigeant, Paris, 15 juin 1924, p. 4 - sur Gallica.
  4. « Albert Varadi family tree », sur Ancestry.com, accès payant.

Annexes

Bibliographie

  • Marcus Osterwalder (dir.), « Varadi, Albert », dans Dictionnaire des illustrateurs 1905-1965, tome III, Lausanne, Ides et Calendes, 2005.

Liens externes

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